Elisabeth Davila, créatrice de bijoux : « La vida » de Mexico à Paris

Fraîche, souriante et solaire, Elisabeth Davila est une créatrice de bijoux franco-mexicaine. Plus que de simples créations, les bijoux sont pour elle une manière de s’exprimer et de faire passer des messages. Déterminée et ambitieuse, elle a choisi AFFAIRES ÉTRANGÈRES car cela correspond avec l’image de marque qu’elle cherchait.

« Présentez-vous en quelques mots

Je dirais que je suis une personne curieuse et créative. J’aime bien le mouvement, le changement. Je n’aime pas la monotonie.

Votre source d’inspiration est l’art traditionnel mexicain, en avez-vous d’autres ?

Oui. Je prends l’inspiration dans l’art en général mais aussi dans la musique. David Bowie et Patty Smith sont mes préférés. Ma première collection s’appelle « retour aux sources », ce sont des inspirations de mon pays. J’essaye de faire des symboles universels parce que je parle de mes bijoux comme des pièces minimalistes et conceptuelles car j’ai envie de dire quelque chose à travers mes bijoux.

Comment définiriez-vous votre style ?

J’aime beaucoup le style rock, j’ai toujours aimé depuis toute petite. J’ai fait une collection avec du cuir. Je dirais que je suis une combinaison entre un bijou minimaliste et puissant avec un côté rock.

Portez-vous vos créations ?

Oui, tous les jours. Depuis que je crée des bijoux je les porte. Même si j’en porte d’autres, je les assemble toujours avec les miens parce que ce sont des créations intemporelles que l’on peut porter soit en été soit en hiver. Ce ne sont pas des bijoux qu’on porte une saison et qu’on oublie après.

Avez-vous une pièce favorite ?

Je pense que mes pièces les plus représentatives sont les manchettes. J’aime beaucoup les porter. Je les mets presque tous les jours. J’aime bien qu’on accumule mes pièces. J’essaie de faire des bijoux ludiques, à porter solo ou en accumulation.

Pourquoi ne pas faire des bijoux pour homme ?

J’ai ça dans la tête. Mon idée maintenant c’est d’avoir trois tailles différentes pour différents modèles comme la bague « Dualité » que je porte. Je l’ai déjà vendue à des hommes et je pense par exemple que ce modèle est unisexe. Peut-être que ce sera une future collection.

Pourquoi avoir donné ces noms à vos créations ?

Davilà c’est mon nom de famille, que j’utilise plus en France. Si on change les lettres « Davila » devient « La vida » (la vie) et pour moi c’est ça, c’est un petit peu ma vie. Pour mes bijoux, il y a cette partie conceptuelle. Pour ma première collection « Retour aux sources » qui part du symbole de mon pays. « Dualité » parce que j’aime bien les lignes et parce que nous-même nous vivons dans la dualité entre le bien et le mal, le jour et la nuit. J’essaie de donner des noms à mes pièces qui permettent de n’avoir pas qu’une pièce mais aussi un concept. La bague « We are all connected » a été créée quand j’ai eu mon premier enfant, c’est vraiment une pièce qui parle de ce concept que j’ai en tête. J’ai envie de donner une histoire, de parler un petit peu plus au-delà du bijou. Quand un concept me plaît, j’aime bien le développer.

Où vous voyez-vous dans 10 ans ?

C’est une très bonne question (rires). Il y a 10 ans, si on m’avait dit que je serais en France je ne l’aurais pas cru. Il y a 10 ans que j’ai commencé la création de bijoux en argent, 10 ans après je crée ma marque et dans 10 ans j’aimerais que ma marque évolue. Pour moi finalement, le but de créer un bijou c’est de le porter donc oui dans 10 ans j’aimerais que toutes les femmes du monde puissent porter mes bijoux. Et développer plus le concept de ce type de bijou qui soit à la fois conceptuel et minimaliste et consciencieux. Je pense à travailler des bijoux qui nous fassent réfléchir un peu plus. Ne pas seulement avoir un impact esthétique mais aussi spirituel. J’ai eu l’idée de mettre dans les bijoux des mots qui nous font réfléchir, nous rappellent des choses que l’on sait, que l’on connaît mais qui nous le rappellent.

Pourquoi avoir choisi AFFAIRES ÉTRANGÈRES pour représenter votre marque ?

J’ai adoré depuis la première fois où j’ai vu le concept, ne pas se focaliser sur un seul continent. On a tendance à beaucoup parler de savoir-faire, moi j’essaie de travailler avec des artisans à la fois français comme par exemple un joaillier qui travaille pour Cartier et des artisans mexicains locaux. J’essaie de ne pas me mettre dans une case, ne pas créer seulement un type de bijou. Le mélange des bijoux et des vêtements et le fait de faire des combinaisons m’attiraient beaucoup. AFFAIRES ÉTRANGÈRES fait voir les choses autrement et c’est ça qui m’a plu. ”

Propos recueillis par Apolline PRULHIERE.

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